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Mercredi 14 Octobre 2020, le journal Libération publie une tribune d’une épidémiologiste et de deux géographes réclamant que les sciences sociales soient plus prises en compte pour gérer la crise épidémique car elles constituent un apport essentiel pour la compréhension de cette épidémie (« Les sciences sociales à l’écart de la gestion de la crise sanitaire » par A. Levy-Mozzconacci, E. Mesclier et P. Metzger). Dans le cadre du lycée, les professeurs de « sciences économiques et sociales » (S.E.S.) peuvent apporter leur « petite pierre » en aidant les adolescents à se retrouver dans cette société qui court le risque de l’anomie. Les Sciences Economiques et Sociales étaient conçues à l’origine (en 1967) comme devant « conduire à la connaissance de nos sociétés actuelles », c’est dire si elles ont du pain sur la planche aujourd’hui.

J’ai commencé le cours de seconde par faire un lien entre les SES et la situation provoquée par le coronavirus. On peut trouver cela lourd, voire cruel, pour des adolescents dont certains n’ont pas été épargnés. Mais pouvoir objectiver une situation angoissante par la connaissance constitue une base pour pouvoir surmonter les obstacles (pour éviter toute polémique personnalisée et inutile, je signale que j’ai très bien connu ce type de problème).

Voila donc comment les enseignants de SES peuvent aider les adolescents à grandir le mieux, ou le moins mal, possible (extrait de mon  cours de SES) : pour-diffusion-que-sont-les-sciences-economiques-et-sociales-copie.pdf (1.3 Mo)